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FAQ lumière pulsée

La lumière pulsée en questions

Pour vous aider à comprendre les procédés des IPL et leurs spécificités, vous trouvez sur cette page les réponses aux questions les plus fréquemment posées par les esthéticiennes qui pratiquent les soins par lumière pulsée avec Stella dans leur institut : utilisation de l'IPL, ressenti des clients, sécurité et enjeux réglementaires. Pour assurer une information de qualité, nous nous appliquons à actualiser régulièrement les informations sur la législation et à aficher la date de dernière mise à jour au bas de la page.

information avant traitement par lumière pulsée
Vous ne trouvez pas la réponse à vos questions ? Écrivez-nous à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en inscrivant Faq Lumière Pulsée Stella en objet. Nous nous appliquons à vous répondre au plus vite.

Pré-requis

Quels sont les pré-requis pour installer un équipement Stella ?

Le système IPL doit être placé dans une pièce ventilée et non confinée. Il doit être positionné à une distance minimale de 60 cm des autres objets, afin d’éviter leur irradiation et les chocs éventuels lors des manipulations.

Quelle formation pour utiliser les appareils de lumière pulsée professionnels ?

Pour être habilité à utiliser un appareil de lumière pulsée professionnel, un diplôme d’esthétique est obligatoire. Avec l’achat de votre équipement Stella, une formation lumière pulsée spécifique à l’utilisation de l’appareil et aux particularités de ses applications vous est dispensée. Elle vous permet de travailler en toute sérénité et d'optimiser les résultats de vos soins par lumière pulsée sans risque pour vos clients.

Épilation à la lumière pulsée

Comment se déroule une cure complète : durée, nombre de séances et résultats ?

Avec l'épilation à lumière pulsée, les résultats sont visibles dès la première séance. 15 à 20% des poils sont éliminés à chaque séance. Pour un résultat optimal et définitif, il est conseillé de réaliser un traitement de 6 à 8 séances en moyenne espacées entre 12 et 15 mois. Vous pourrez assurer à votre clientèle un résultat définitif de 90% de poils éliminés ! La dépilation à la lumière pulsée est aussi efficace sur les poils incarnés et les poils sous peau. Un réel confort que seule cette technique peut vous assurer !

Comment se passe une séance ?

Avant chaque séance, la praticienne rappelle les règles à suivre pendant un traitement à la lumière pulsée et vérifie que le client ne présente pas de contre indications. Une feuille de consentement doit être signée par le client pour s'assurer qu'il respecte les règles prodiguées. La zone à traiter doit être saine, dépourvue de cosmétique et rasée ou tondue de façon à ce que le poil soit « à fleur de peau ». Un gel conducteur est appliqué sur la zone en couche semi épaisse afin de conduire la lumière et réfrigérer la peau. Les flashs de lumière sont ensuite appliqués sur la zone suivant les paramétrages déterminés par la praticienne. Ces paramétrages sont réalisés en fonction du type de peau. La formation à l'utilisation de l'appareil de lumière pulsée des esthéticiennes permet d'adapter ces réglages de façon à assurer les meilleurs résultats en un minimum de séances sans prendre de risques.

Est-ce que la lumière pulsée fait mal ?

Avec la lumière pulsée SHR On Move, le ou la client(e) ressent une légère chaleur associée à un petit « coup d’élastique » lors du passage de la lampe flash. Ce soin de dépilation par lumière pulsée est plus confortable qu’une épilation à la cire.

Les différentes technologies d'épilation durable

Quelle est la différence entre la lumière pulsée et le laser ?

La lumière pulsée est constituée d'une plage de longueurs d’ondes (entre 400 et 1200nm). Celle-ci est ensuite filtrée par le cristal des pièces à main afin de réduire le spectre en fonction des besoins de chaque application. Le faisceau de lumière pulsée est dit polychromatique (plusieurs couleurs). Au contraire, le faisceau émis par un laser n’est constitué que d’une seule longueur d’onde. Ce faisceau est dit monochromatique (une seule couleur) ou focalisé. C'est-à-dire que toutes les ondes sont  concentrées en un point.

Le principe de fonctionnement est le même : l'épilation laser et la dépilation par lumière pulsée ont pour effet de détruire le follicule pileux par photo-thermolyse sélective. Le poil est éliminé dans les deux cas. La précision du laser offre cependant l'avantage de pouvoir traiter les peaux noires contenant beaucoup de mélanine et de nécessiter moins de séance. De son côté, la lumière pulsée a pour avantage sa polyvalence avec les applications de photo-rajeunissement, le confort des séances au regard de la grande majorité des lasers et surtout des prix plus accessibles.

La pratique de l'épilation par lumière pulsée en institut est devenue courante depuis plus d'une dizaine d'année. Elle n'a cessé de se développer en parallèle de la bataille juridique qui a aboutit à la mise en place du cadre légal qui permet de reconnaître et sécuriser cette pratique. Plus inattendue, l'autorisation de pratiquer l'épilation laser en institut pour les professionnels de l'esthétique relève d'une harmonisation du droit européen. Dans les deux cas, le cadre légal exige des professionnels l'utilisation de dispositifs labellisés CE Medical et une formation adaptée.

Soucieux de permettre aux esthéticiennes de s'équiper des meilleures technologies, Corpoderm distribue désormais au côté de la gamme IPL Stella, un appareil épilation laser : le laser diode Leaseir MHR.

Quelle différence entre un appareil à lumière pulsée professionnel et un IPL pour les particuliers ?

La principale différence entre un appareil professionnel et un appareil destiné aux particuliers est la puissance. Un IPL professionnel tel que Stella permet d'éliminer le bulbe et le bugle afin d’éliminer les poils présents et empêcher l'apparition de nouveaux poils dans les folicules pileux traités.
Un appareil destiné aux particuliers ralentira seulement la repousse du poil et affinera celui-ci sans l’éliminer complètement.
C'est pourquoi l'on tend à parler de solutions d'épilation durable pour les appareils domestiques et de solution d'épilation semi-définitive pour les appareils professionnels (le "semi" visant à rappeler que le traitement ne peut anticiper le réveil des folicules pileux inactifs au moment du traitement).

Sécurité et cadre légal

Quels sont les risques liés à l'utilisation de la lumière pulsée ?

Comme tout appareil esthétique à action thermique, le risque principal lié à l’utilisation d’un appareil de lumière pulsée est la brûlure. Cependant, si toutes les conditions d’utilisation et protocoles sont respectées par le praticien ET par le client, celle-ci ne doit pas arriver.

Les conditions à respecter pour une utilisation sans danger de la lumière pulsée :

  • Réaliser un premier rendez-vous de diagnostic avec la peau non rasé et non épilée pour pouvoir analyser la couleur et la densité des poils,
  • S’assurer que le client ne présente aucune contre-indication liée à la pratique de la dépilation à la lumière pulsée
  • Réaliser une exposition test de la zone à traiter au moins 48h avant la réalisation de la première séance,
  • Paramétrer l'appareil pour adapter le traitement au phototype et à la pilosité du client,
  • Utiliser les lunettes de protection spécifiques pour le client et pour le praticien,
  • Réaliser un suivi détaillé de la cure pour chaque client,
  • Répéter régulièrement les conseils pré et post dépilation

Législation lumière pulsée : où en sommes-nous ?

Les esthéticiennes peuvent désormais pratiquer l'épilation par lumière pulsée en institut sans craindre de poursuite judiciaire. Dans l'attente de la publication des textes, cette pratique est toujours hors-la-loi, mais concrètement elle peut être pratiquée sans crainte en anticipant les règles de bonne pratique que la loi demandera de respecter,  notamment :

  • l'utilisation d'appareils IPL labellisés CE Medical,
  • la formation à l'utilisation de l'appareil.

Dans l'élan et suivant la même logique, la pratique de l'épilation laser en institut est en passe, elle aussi, d'être autorisée par la publication d'un décret. Pour plus d'info à ce sujet, retrouver l'interview de José Flotats, directeur de Corpoderm, sur le site de Profession Bien-être : José Flotats : « Le laser est enfin à la portée des esthéticiennes ».

Actions et décisions de justice, rapports de l'ANSES et évolution de la réglementation européenne... Retrouvez les dates clés de la longue bataille que continuent de mener les professionnels de l'esthétique pour obtenir la reconnaissance de leur droit à profiter des innovations technologiques :

  • 12 mai 2017, le tribunal d’instance de Marseille met hors de cause un institut
    Motif : La cliente accuse l’institut d’être responsable de ses brûlures.
    Rapport d’expertise : les prestations avaient été délivrées correctement. Notamment concernant « Le délai de réflexion, le spot test, les intervalles entre les séances les mesures de protection, la puissance du flash et la surface du traitement ».
    Ce qu’il s’est passé : La cliente s’est rendue à sa 4ème séance sans informer l’esthéticienne d’une prise de médicaments photosensibilisant. ).  Or, « aux termes du formulaire d’information et de consentement » signé au début de son protocole, elle s’y était engagée.
    Ce qu'il faut retenir : L'information est primordiale ! Diagnostic, rappel des règles et suivi client sont des étapes essentielles et indispensables.
  • 22 Juin 2017, la cour d’appel de Paris condamne plusieurs médecins esthétiques pour « concurrence déloyale » et « atteinte à l’image » de leur profession.
    Décision : A la demande du Conseil de l’ordre des médecins, ils doivent cesser leurs publicités pour des actes médicaux sous peine de 1 000 € par jour. En effet, les médecins sont tenus de ne pas faire de publicité dans l’exercice de leur mission.
    Ce jugement est intéressant car il pose enfin une différence claire entre l'acte esthétique et l'acte médical basée sur 2 critères bien établis :
    • La finalité de l'acte : bien-être ou thérapie
    • L’effraction de la peau ou son absence : Y a-t-il par exemple injection à l’aide d’une seringue ? Le produit injecté est-il résorbable par l’organisme ?  Etc.
  • 10 mars 2017, Le conseil de l’ordre d’Île-de-France radie un médecin esthétique 
    Les faits : Ce médecin a, selon l’UPB « multiplié les actions pénales contre les esthéticiennes utilisant la lumière pulsée » en les accusant d’exercice illégal de la médecine. Or lui-même « ne respectait pas les règles de la profession » et notamment « déléguait la pratique de l’épilation par laser à des « petites mains » non diplômées en médecine. »
    Conclusion : La décision est en appel. Le verdict de la chambre disciplinaire nationale devrait être connu « d’ici 6 mois » selon Maitre Simhon.
  • Juin 2018, résultats de la procédure d’appel des esthéticiennes suite au jugement du Tribunal correctionnel de Paris du 15 mars 2016.
    La CNEP espère que, d’ici là, « la réglementation aura été revue ». Le rapport de l’ANSES est positif et va dans ce sens-là.
  • Juin 2019 - Prononcé suite à une procédure d'appel dans le cadre d'une plainte déposée par un syndicat de médecin à l'encontre d'un institut esthétique, l'arrêt du 21 juin de la Cour d'Appel de Limoges déclare l'interdiction faîte aux esthéticiennes de pratiquer l'épilation par lumière pulsée "contraire au principe de proportionnalité". Cet arrêt, n'ayant pas fait l'objet d'un pourvoi en cassation, est définitif et permet d'espérer à court terme la réforme de l'arrêté de 1962. Retrouvez le communiqué de presse de l’UPB : L’interdiction de l’épilation à la lumière pulsée déclarée illicite par la Cour d’Appel de Limoges.
  • Décembre 2019 - Corpoderm valide la certification CE Medical pour les IPL de la gamme Stella. Le fabricant anticipe les évolutions de la réglementation européenne. L'annexe XVI du Réglement UE 2017/745 concernant les appareils classés « dispositifs médicaux » prévoit que les appareils à lumière pulsée devront se conformer aux mêmes exigences que les dispositifs médicaux. Le règlement n'entrera finalement en vigueur que le 26 mai 2021.
  • 2020 - La publication du projet de décret pour l'encadrement de la pratique de l'épilation IPL par les esthéticiennes, annoncée pour le 1er juillet 2019 est toujours en suspens. En cause une saisine complémentaire de l'ANSES portant sur les questions des aspects de formation, des caractéristiques des appareils et des contre-indications à communiquer aux clients.
  • Mai 2021 - Dans un arrêt rendu le 19 mai 2021, la cour de cassation la jurisprudence du Conseil d’État ne permet plus de réserver l'épilation par lumière pulsée aux seuls médecins. Bien que la loi l'interdise toujours, les instituts de beauté qui pratiquent l'épilation par lumière pulsée ne peuvent plus désormais être poursuivis et condamnés pour exercice illégal de la médecine.
  • 2021 - L'ANSES publie son rapport d'expertise collective sur les "Risques associés aux épilateurs à lumière intense pulsée" en juin 2021 et diffuse en septembre de la même année un communiqué sur l'importance de mieux encadrer la pratique de l'épilation définitive par lumière pulsée pour protéger les consommateurs. Largement repris dans la presse, ce communiqué renouvelle les recommandations attendues à savoir : l'obligation de la labellisation CE Medical pour les appareils IPL et la définition d'un socle commun de formation pour tous les professionnels.

Vous avez encore des questions sur la législation, n’hésitez pas à nous laisser vos coordonnées en remplissant ce formulaire de contact.

Mis à jour le 10/05/2023